Sur les traces de ceux qui nous ont précédés à Mouzillon
1869 - conseil municipal du 21 octobre
« Monsieur le Maire soumet au conseil municipal qu’il a entendu dire qu’on préparait un projet de chemin de fer de Chemillé (Maine et Loire) au Pallet (Loire Inférieure) passant par Beaupreau arrivant sur le territoire des communes de la Regrippière et de Vallet, le conseil, après en avoir délibéré considère ce projet comme étant d’une utilité incontestable pour la commune de Mouzillon, et y donne son approbation.
Mr le maire fait ainsi observer au conseil qu’il existe un projet de chemin de fer dont l’étude a déjà été faite de Cholet à Clisson, le conseil après mûr examen exprime le vœu à la majorité des voies qu’un chemin de fer de Cholet à Clisson est d’une utilité et d’un avantage au moins aussi considérable pour la commune de Mouzillon qu’un chemin de Chemillé au Pallet et si l’on ne devait faire qu’une des deux lignes en question alors le conseil municipal de la commune de Mouzillon préférerait la ligne de Clisson. »
1891 – session du conseil municipal du 11 mars : Gare d’Orléans et gare de l’État
« Monsieur le maire expose au Conseil municipal à Mouzillon qu’il est question de modifier l’ordre actuel des trains qui conduisent les voyageurs de la gare d’Orléans à la gare de l’État. Le conseil considérant que depuis l’origine les trains de voyageurs de la ligne de la Vendée par Clisson sont immédiatement dirigés en arrivant à Nantes vers la gare de Richebourg, mais qu’il serait question de les dévier à l’avenir vers la gare de la prairie au Duc par le tronçon de raccord construit sur la prairie de Mauves ; considérant que la jonction directe des principales lignes d ela région s’effectue dans la gare de Richebourg de la manière la plus prompte et la plus commode ; que cet là un avantage inappréciable pour tous ceux que leurs affaires appellent dans la contrée au Nord de la Loire et spécialement pour les cultivateurs ou marchands qui veulent se rendre aux nombreuses foires de Bretagne, Considérant, en outre, que le changement proposé rejetterait les habitants à leur arrivée à Nantes dans un quartier excentrique, loin de leurs relations établies et de leurs habitudes prises, loin des centres les plus importants d’administration et de commerce, tels que la Préfecture, la place Louis XVI (centre des expositions et des concours), le marché de Tallensac et l’abattoir, le champ de foire de la place Viarme, les deux casernes etc Considérant que les trains de circulation qu’on pourra créer entre les deux gares ne suppléeront jamais que d’une façon très incomplète et très insuffisante à la correspondance directe et immédiate des lignes qui aura été détruite.
Émet le vœu que rien ne soit changé en ce qui concerne le mode d’arrivée à Nantes des trains de voyageurs de la ligne de la Vendée et qu’ils continuent de se rendre toujours directement à la gare de Richebourg comme par le passé. »
1891 – session du conseil municipal de mai
« Monsieur le maire expose au conseil municipal que, par suite des décisions prévues par les Conseils généraux de la Loire Inférieure et de Maine et Loire en ce qui concerne le projet de chemin de fer de Nantes à Cholet par le Loroux Bottereau et Montrevault ; cette direction a des chances d’être adopté et sanctionnée par la loi. Le Conseil considérant qu’un débouché a voie ferré à traction a vapeur est nécessaire pour la facilité des communications et le transports des voyageurs et des marchandises et des engrais qui arriveraient bien plus promptement et meilleur compte que par les charrettes que l’établissement d’une ligne ferrée à voie étroite ne serait pas d’une très grande dépense au département, Considérant que le canton de Vallet est un des plus imposé du département, qu’il n’a jamais reçu aucun avantage remarquable dans la répartition des fonds départementaux que ce serait que justice d’accorder à Vallet et ce tout le canton cette voie ferrée.
Dans la séance du 22 août 1890 du Conseil Général Monsieur le Maire de Mouzillon, conseiller général a demandsé à cette assemblée que Valelt soit relié par un tronçon de voie ferrée aux lignes des chemins de fer qui l’environne. Cette proposition avait été favorablement accueillie.
Aussi le Conseil municipal ; en considération générale sur cette affaire croit qu’il serait utile de se rappeler aux souvenirs de Monsieur le Prefget et du Conseil Général la dite proposition et formule la vœu suivant : Qu’une ligne de chemin de fer à voie étroite et à traction à vapeur soit établie par Vallet, entre la station du Pallet (ligne de l’État ) Vendée et une station à déterminer ultérieurement sur la ligne projetée de Nantes le Loroux Montrevault. »
1895 : débat au Conseil Général
1901 - conseil municipal – séance du 04 août
[…] « Le conseil considérant que l’on a mis à l’étude l’établissement d’un chemin de fer destiné à relier Vallet à la gare du Pallet, que messieurs les ingénieur chargés d’en indiquer le prix de revient ont eu la mission d’examiner un seul parcours suivant une ligne droite sensiblement parallèle à la route qui conduit de Saint Michel à Vallet, mais au nord de cette route ; considérant que cette localité distante de huit kilomètres au moins, des gares de Clisson et du Pallet, a les titres les plus sérieux par elle-même et par la commune dont elle est le chef-lieu pour ne plus être délaissé surtout si l’on considère que cette fois aucune autre agglomération ne se trouve en situation de lui être préférée. Construit en effet sur la rivière de la Sanguèze, au milieu d’un pays riche, industrieux, produisant notamment des vins réputés, des animaux et des céréales, Mouzillon ne tarderait pas à voir se transformer en minoterie les moulins à eau qu’il possède et à devenir le centre d’un commerce important de vin et de froment et d’engrais si on lui donnait son accès facile à la voie ferrée.
Puis, dans un espace de cinq ans les vignes entièrement détruites ont étté reconstituées sans aucune difficulté bruyante entre les propriétaire et les colons sans que la commune sollicitât de secours mais au moyen d’un travail incessant dans lequel chaque habitant avait une part d’initiative que rien ne décourageait et il semble qu’un pareil effort mérite d’être apprécié. Considérant par ailleurs qu’un examen attentif de la configuration des terrain permet d’affirmer que tracé au sud et à trois ou quatre cents mètres de la route de St Michel à Vallet, la voie du chemin de fer projetée, parcourerait un plateau régulier sans rallongement et se rapprocherait de Mouzillon à une distance suffisante pour donner satisfaction à ses habitants pourvu qu’on leur accordât un point d’arrêt si réduit faut-il par lequel voyageurs et marchandises accéderaient à la ligne. Considérant que ce nouveau parcours serait à peine plus long, aurait moins de passages à niveau que celui dont on fait l’étude surtout si la voie devait aboutir au sud de Vallet, vis à vis du centre ville et qu’en tous cas, la légère augmentation de distance serait largement compensée au point de vue des frais, par le niveau plus régulier des terrains et sans doute aussi par leur prix d’achat. Considérant enfin qu’en vue d’obtenir satisfaction, le conseil municipal accepterait d’apporter un concours pécuniaire à l’établissement du chemin de fer projeté et de solliciter pour le même objet une souscription volontaire des habitants.
Par ces motifs émet le vœu que l’on fasse de la voie du chemin de fer de Vallet un nouveau tracé qui traverserait la route de Saint Michel à Vallet au sud en décrivant une légère courbe. Charge Monsieur le Maire de faire parvenir une copie de la présente délibération à Monsieur le Préfet et à Messieurs les membres du Conseil Général de la Loire Inférieure ».
1902 - séance du conseil municipal du 15 août
« Monsieur le maire de la commune de Mouzillon soumet au Conseil municipal une notice explicative établie par MM les ingénieurs avec plan à l’appui du chemin de fer d’intérêt local du pallet à Vallet avec variante par Mouzillon et invite le conseil d’après une lettre de Monsieur le Préfet en date du 11 août 1902 à faire connaître s’il est disposé à contribuer à la dépense dans le cas où la variante de Mouzillon serait adopté par le Conseil Général.
Le conseil municipal après avoir pris connaissance de l’ensemble de l’avant projet et de la variante par Mouzillon opte pour le tracé pointillé. A ce sujet il se rapporte à sa délibération du 04/08/1901 et il se propose, si cette variante est adoptée par le Conseil Général de contribuer à la dépense par une subvention qui sera couverte par la commune de Mouzillon au moyen d’une imposition de 2 centimes – deux centimes – pendant soixante quinze ans et à laquelle viendrait s’ajouter une souscription volontaire des habitants de Mouzillon évaluée approximativement à 1500F – quinze cent francs.
Le conseil ose espérer que la commune de Mouzillon ne sera pas délaissée et sollicite le bienveillant appui de Monsieur le Préfet auprès du Conseil Général pour obtenir sur cette ligne un arrêt d’un accès facile pour les voyageurs et les marchandises et le plus approximé possible du bourg de Mouzillon. »
1903 - Conseil municipal du 25 janvier
« Le Conseil municipal de Mouzillon réunion dans le but de confirmer en le modifiant toutefois sur certains points la délibération prise le 15 août dernier et dans laquelle il offrait de participer aux dépenses de construction d’une ligne de chemin de fer entre le Pallet et Vallet décide :
1- de maintenir l’imposition de deux centimes qu’il avait votée pour soixante quinze années, afin d’en affecter le produit en compte du remboursement de ces dépenses
2- de gager au moyen de cette imposition, un prêt amortissable par annuités, qui si l’on prend pour base le taux actuel des intérêts et le produit connu des centimes, devrait atteindre trois mille quatre cents francs environ
3- de garantir au département le versement des suscriptions particulières recueillie dans le même but et dont le chiffre s’élève à deux mille cent trente trois fracs. Aux seuls conditions suivantes
a = que l’avance promise par les souscripteurs pour le paiement du solde des frais de l’étude de la ligne précitée et dont le chiffre s’élève à sept cent quarantedeux francs 63 ? Soit confondues jusqu’à due concurence avec les souscriptions recueillies en sorte qu’après le paiement de l’avance la somme à recouvrir sur les souscription soit réduite à 1390,37F.
b = que la ligne soit reconnue d’utilité publique
c = que le halte de Mouzillon soit ouverte au moins aux services des voyageurs avec bagages et chiens, mais que les voyageurs accompagné de bagages soinet tenus de prêter le cas échéant leur concours à l’agent du train pour le chargement et le déchargement de leurs colis.
d = que la halte soit établie à proximité du chemin de grand communication n° 103 de Mouzillon à Nantes, l’origine de chemin d’accès à la halte étant placée à cinq cent quatre vingt dix mètres environ du côté de Mouzillon, de l’intersection des chemins de grande communication n° 62 et n° 103. »
1903 - conseil municipal du 08 février
« Monsieur le Maire donne lecture au Conseil municipal de Mouzillon d’une lettre de Monsieur le Préfet en date du 31 janvier 1903 concernant la construction d’une ligne de chemin de fer entre le Pallet et Vallet. Le Conseil municipal prenant ne considération les observation que Monsieur le Préfet a bien voulu lui transmettre relativement à la trop longue durée de l’emprunt amortissable que dans sa séance du 25 janvier dernier il avait résolu de contracter pour subvenir aux dépenses de la ligne du chemin de fer projeté entre le Pallet et Vallet, décide de déduire à trente années la durée de l’emprunt de trois mille quatre cents francs (3400F) que la commune de Mouzillon contractera pour payer la subvention promise d’élever à deux centimes soixante cinq l’imposition extraordinaire précédemment votée pour cette subvention et destinée à payer l’emprunt.
1904 - Conseil municipal du 10 avril :
le conseil fait face à une contestation dont le leader est M. AUBIN.
1906- Conseil municipal du 08 février
Ligne Nantes – Clisson circulation Train – Tramway – invitation à l’utiliser
1906 - conseil municipal de mai
Ligne Le Pallet – Vallet : demande de report de la déclaration d’utilité publique en raison de protestations. Qu’il n’y ait pas de voie étroite et pas de transvasement de passager ni de marchandises.
1906-Août
1910 - janvier
1911 - Conseil municipal du 26 février
Chemin de fer du Pallet à Vallet : demande d’un abri à l’arrêt de Mouzillon. « Monsieur le Maire fait connaître au conseil municipal de Mouzillon que les dispositions prévues à l’arrêt de Mouzillon sur la ligne de chemin de fer du Pallet à Vallet cinsiste en un trottoir de 50 mètres de longueur sur 2 mètres de largeur et que le réseau de l’État n’a prévu aucun abri dans ses projets. La commune de Mouzillon n’a fait aucune réclamation au procès verbal d’enquête ayant la conviction que le projet qui lui était donné prévoyait un arrêt avec abri. Le conseil qui considérait comme une halte l’arrêt figurant dans le projet, ignorait qu’il serait dépourvu d’abri. En raison de la part contributive et des sacrifices faits par la commune de Mouzillon pour la ligne de chemin de fer du Pallet à Vallet, le Conseil sollicite du réseau de l’État un abri à l’arrêt dont il s’agit et prie Monsieur le Préfet de vouloir bien prêter son bienveillant appui à la commune de Mouzillon pour lui faire obtenir une aubette à l’arrêt prévu, abri indispensable pour le départ et l’arrivée des voyageurs et des marchandises. »
1912 - travaux
1912 - Conseil municipal du 12 juin
La demande formulée par le conseil municipal en date du 26/02/1911 d’un abri a été rejeté. « La commune ne pourra obtenir cet abri qu’en votant une somme de 1900F [...]. Le Conseil considérant que la commune a déjà fait de grands sacrifices pour la construction de cette voie ne peut consentir une nouvelle dépense de 1900F Cependant comme l’abri diont il s’agit est urgent, le conseil vote pour cet objet une somme de 300F. »
1912 Horaires
1913 - Conseil municipal du 03 février
« M. le Maire donne lecture au Conseil municipal de Mouzillon d’une délibération en date du 12 juin 1912 portant vote d’une somme de 300F et demandant la construction d’un abri à l’arrêt de Mouzillon, chemin de fer du Pallet à Vallet. Aucune suite n’ayant été donnée à cete demande, M. le Maire invite le Conseil à délibérer. Le Coneil con,sidérant que chaque jour à l’arrêt de Mouzillon de nombreuses réclamations sont faites verbalement pour que la voie soit ouverte aux voyageurs avec bagages, bicyclette et chiens et pour que cette station soit pourvue d’un abri dont l’utilité est incontestable, que ces amélioration attireront des voyageyurs au dit arrêt, que la somme de 300F inscrite au budget communal pour cet objet paraît insuffisante est d’avis de voter une augmentation de crédit de 100F, soit un total de 400F. »
1913 : délibération du conseil Général en date du 15 avril
